UN PEU de TECHNIQUE :
La technique de l’émail utilisée depuis ma plus haute antiquité a fortement évolué au fil du temps et a longtemps été utilisée pour remplacer les pierres précieuses sur les objets en métal .
Les interprétations contemporaines sont variées et j’ai été la première en France à utiliser une technique de dinanderie sur cuivre pour former des petites fleurs (roses, coquelicots, marguerites ) en relief alors que les principales techniques d’émaillerie se font à plat ou très légèrement martelées. Je crée aussi d’autres formes figuratives dont l’émail représente la partie colorée (feuilles , coquilles d’escargot, ailes de scarabées )….
Suite à la création de cette nouvelle technique originale, j’ai été invitée en 2014 avec quelques autres artistes à exposer mes pièces au prestigieux musée des Émaux et faïence de Longwy pour l’exposition « un émail des émaux » (voir la rubrique : « la presse en parle ».
La partie non émaillée de mes réalisations est élaborée en découpe sur méplat de cuivre ou de laiton pour découper par exemple ( voir broche jointe) des feuilles ou des fleurs, ou former à partir de fil des même matériaux, des tours de cou, des bracelets, des arabesques.
Mes créations sont parfois retravaillées à la baguette de bronze en fonte au chalumeau pour réaliser des corps de scarabées , de fourmis ou de personnages stylisés.
Ici Scarabée en bronze travaillé en fonte au chalumeau et carapace en émail.
Rose dinandée et émaillée,
Les éléments terminés sont finalement brasés à la baguette d’argent ou de bronze pour l’assemblage final des pièces. Pour parfaire l’ensemble, les bijoux sont envoyés en sous-traitance pour être argentés ou dorés par électrolyse. Les parties émaillées apportent la touche colorée et brillante.